Que ce soit le Code national du bâtiment, l’association technique pour l'industrie de la mécanique du bâtiment (ASHRAE) ou le règlement sur la santé et la sécurité du travail, tous spécifient qu’un système de ventilation mécanique installé dans un établissement doit être en mesure de procurer le nombre minimal de changements d’air frais par heure établi selon la catégorie ou la nature de l’établissement. Lorsque l’on parle de changement d’air, cela signifie que nous rejetons de l’air à l’extérieur au profit d’un ajout d’air neuf. L’air ainsi évacué a été conditionné (chauffé, climatisé ou humidifié) alors que l’air neuf devra l’être à nouveau.
Le nombre de changement établi par la réglementation peut varier de 1 à 4 changements par heure selon la nature de l’établissement. Cela ne veut pas nécessairement dire que ces changements d’air minimal soit requis à tout moment. Dépendamment des situations, il est possible de mesurer la qualité de l’air et d’effectuer des changements d’air au besoin seulement.
Selon que l’on considère un édifice commercial ou industriel, il existe également des échangeurs de chaleur qui permettent de diminuer les coûts de chauffage en récupérant une partie de la chaleur de l’air expulsé du bâtiment pour préchauffer l’air d’entrée. L’échangeur de chaleur est conçu afin que l’air provenant de l’intérieur ne contamine jamais l’air venant de l’extérieur. Seule la chaleur est échangée. Toute bonne conception d’unité doit également tenir compte de la possibilité de formation de givre du côté de l’air évacué lors des températures hivernales.
Le choix de l’échangeur dépend de plusieurs facteurs tant économiques que techniques et doit être jumelé à un système de contrôle simple et efficace pour assurer son fonctionnement optimal. Une courte visite de vos installations permettra à l’équipe de C-nergie de vous proposer le meilleur projet d’économie d’énergie qui tiendra compte de vos besoins spécifiques.